Les impasses, 1995 - 2000
Sans titre
2000
ht, 130 x 162 cm
Collection particulière
Nature morte aux riens
1995
ht, 100 x 100 cm
Grande catacombe 1
1996
ht, 100 x 100 cm
Nature morte aux miroirs
1995
ht, 100 x 100 cm
L'impasse
1996
ht, 100 x 100cm
Petite cosmogonie 2
1997
ht, 100 x 89 cm
Petite cosmogonie 1
1996
ht, 100 x 95cm
L'enfer
1997
ht, 122 x 101 cm
Collection particulière
Après plusieurs années consacrées à la nature morte et à la représentation de la vie familiale, la thématique de ma peinture a changé. Le plaisir de l’agencement en savantes compositions des différents objets de la maison, les plus banals et simples comme les plus exotiques ou compliqués, enrichis de jeux de lumière ou de citations, témoignait d’un bonheur un peu inconscient. C’est la visite des Catacombes à Rome qui a profondément bouleversé cette approche factuelle. Bientôt les murs se sont vidés pour laisser apparaitre une matière épaisse et agitée que se disputent l’ombre et la lumière. L’agencement des formes et des objets, comme leur signification, sont devenus plus énigmatiques encore. Les compositions se sont figées dans un silence de fin du monde. Des niches plus ou moins vides, comme taillées dans la pierre, sont venues creuser en vain l’espace qui se résume désormais à un rebord de falaise où le regard bute sans pouvoir s’échapper.
Peintures à l’huile sur toile
After several years devoted to still life and depicting family life, the set of themes of my painting changed. The pleasure in combining in skilful compositions different household objects, from the most common and simple to the most exotic and intricate ones, enriched with lighting effects or quotations, showed a somehow unconscious happiness. Visiting Rome catacombs has deeply disrupted this factual approach. Before long walls emptied so as to bring out a thick and rough matter that shadow and light fight over. The organization of shapes and objects, just as their meaning, have become even more enigmatic. The compositions have frozen in an end of the world silence. More or less empty alcoves, as carved in the stone, have come and hollowed out in vain the space which from now on boils down to a cliff edge over which the eye stumbles without any opportunity of escape.
Oil on canvas