Manière noire, dessins1996 -1998
Dans les combles
encre de chine sur papier
21,5 x 19,5 cm
L'ombre
encre de chine sur papier
19 x 14 cm
h-t, vingt fois 22x27cm
Attendre
encre de chine sur papier
22 x 17 cm
La pythie
encre de chine sur papier
27 x 17 cm
La lettre effacée
encre de chine sur papier
20 x 17,5 cm
Boîtes
encre de chine sur papier
19 x 18 cm
La lampe et le miroir
encre de chine sur papier
Le miroir vide
encre de chine sur papier
16 x 13,5 cm
La belle cage
encre de chine sur papier
Trois petits destins
encre sur papier
Couple sur un rocher
encre sur papier
vue de l'exposition
Encres impertinentes, Création Gallery, Pékin
1998
vue de l'exposition
Encres impertinentes, Création Gallery, Pékin
1998
It sometimes happens, too often, that the painter has doubts over the pertinence of his work, the consistency of his human course, the soundness of some choices. These are times of weariness and discontentment that cast a harsh light on everything, compromises as well as mere joys. On those days, the painter takes back his pen and, just as in the day and age of school when he would cover the margins of notebooks with slow twists and turns which betrayed boredom and impenetrable dreams, he draws long black lines, which, as an unknown writing, tell both the fascination and the dread of living. This black manner is not a mere assessment of the melancholy of the moment, it always seeks to drive out the place where fear and doubt dwell so as to give them a face.
Ink on paper
L'écran
encre de chine sur papier
25 x 21 cm
Collection particulière
Il arrive parfois, trop souvent, que le peintre doute de la pertinence de son travail, de la cohérence de son parcours d’homme, du bien-fondé de quelques choix. Ce sont des périodes de lassitude et d’insatisfaction qui jettent une lumière crue sur toutes les choses, les compromis comme les simples bonheurs. Ces jours-là le peintre reprend la plume et, comme au temps de l’école où il remplissait les marges des cahiers e lentes circonvolutions qui disaient l’ennui et les rêves indéchiffrables, il trace de longues lignes noires, qui, comme une écriture inconnue, content la fascination et l’effroi de vivre. Cette manière noire n’est pas qu’un simple constat de la mélancolie du moment, elle cherche toujours à débusquer l’endroit où se niche la peur et le doute afin de leur donner un visage.
Encres sur papier