Territoires profonds
Peintures à l'huile sur toile
2011 - 2024

Petite apocalypse
2024
170 x 210 cm

Les jeux sont faits?
2023
130 x 160 cm

La cantilène
2022
130 x 160 cm

Les îles
2020
146 x 200 cm

L'anniversaire
2016
130 x 160 cm

Le défilé
2015
171 x 210 cm

Les nuages
2010
100 x 120 cm

Les nymphes
2018
186 x 213 cm

Sisyphe
2012
97 x 146 cm

L'atelier
2014
100 x 120 cm

Le nouveau jardin
2017
89 x 116 cm


L'ange du chaos
2013
130 x 160 cm
Collection particulière
L'année dangereuse
2013
100 x 120 cm

Les flaques
2013
167 x 200 cm

L'écran
2017
176 x 210 cm

Les fantômes
2009
100 x 120 cm
Collection particulière

Les constellations
2010
120 x 120 cm

Le sommeil noir
2015
210 x 173 cm

Le banquet
2016
182 x 208 cm

Les 4 éléments
2013
73 x 92 cm

La rivière
2010
89 x 116 cm

Je sais pas
2020
92 x 73 cm

Le parc
2011
165 x 162 cm
Collection particulière

Le continent
2011
200 x 200 cm

Les quatres
130 x 195 cm
2019

Tout recommencer
180 x 300 cm
2018

La mascarade
2022
170 x 200 cm

L'écran
vue de l'exposition à La Halle Fort de Tourneville
Le Havre
mars 2019

Le camp
vue de l'exposition La Halle Fort de Tourneville
Le Havre
mars 2019

Installation macparis
2023
Conter par la peinture ou le dessin un voyage dans des terres composites dont j’apprends à aimer l’étrangeté pour les associations qu’elles laissent émerger, me procure un étonnement permanent et vital. Invitées à rêver au bord du chaos, les formes, les matières et les couleurs retiennent, quitte à laisser filtrer la mélancolie et les illusions perdues, des images enfouies ou reconnues, vraies à force d’être absurdement autres et qui voudraient glisser vers l’oubli. Il y a de la dureté aussi dans ce combat avec les espaces disparates qui surgissent de tout ce qui fait mémoire et qu’il faut apprivoiser pour leur permettre de s’épouser comme des complémentaires. La conduite en œuvre de ce qui veut se faire connaître, tient autant de la haute patience, de la saine incertitude que du métier confiant. Libérer tour à tour les ressources du dessin puis de la peinture pour saisir ce paysage habité d’inconnu qui se livre sous les masques de la nature, c’est tenter à chaque fois de résoudre une impossible harmonie des contradictions, batailler pour qu’un peu de beauté surgisse de l’invention de soi, abandonner toute logique pour que peut-être un sens plus profond éclaire le temps lent d’un regard aventureux.
Relating through painting or drawing a journey into composite lands, whose strangeness I learn to love for the associations they let emerge, brings me a continuous and vital amazement. Invited to dream on the edge of chaos, shapes, materials, blacks and colours hold back buried or identified images, true by the dint of being absurdly different and which would like to glide towards oblivion, even if it means letting melancholy and lost illusions filter through. There is harshness, too, in this fight with disparate spaces that spring up from all that makes memory and have to be tamed so that they can wed as complementary ones. The path to what seeks to get known is as much something of great patience, sound doubts as confident skill. Letting go by turns the resources of charcoal, paint or sculpting materials to seize this landscape inhabited by the unknown which opens up under the masks of nature, is trying each time to solve an impossible harmony of inconsistencies, battle so that some beauty suddenly comes out from the invention of one self, give up all logic so that a deeper meaning may light up the slow time of a venturesome gaze.